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Le Gragrou

Le Gragrou

À Paris
En August 2004
C'était l’été
Avec Lue
Ref 104.19

Long rêve avec une pièce principale, dans une ville sous l’eau, où rode le danger.
Paris, le 26 juillet 2008

Lue al Portico

Lue al Portico

En August 2004
C'était l’été
Avec Lue
Ref 102.12

Qu'est-ce que t'es belle.

Porte des songes

Porte des songes

En July 2004
C'était l’été
Ref 100.8

On se réveille un matin du sommeil de celui qui ne sait pas où il dort (ailleurs que dans une Touran de location), et il y eu cette porte.Aux colones 329-330 (POR-POS) de l'encyclopédie théologique de l'Abbé Migne, j'ai lu ceci :   PORTE DES SONGES. Dans Virgile, l'une est de corne, l'autre est d'ivoire. Par la porte de corne passent les songes véritables, et par la porte d'ivoire, les vaines illustions et les songes trompeurs.   Quelques auteurs qui ont lu Borges s'inspirent évidemment de lui. Son oeuvre est si juste que ceux qui le précédent pourraient lui avoir succedé : certains auteurs qui n'ont pas lu Borges, morts sur un autre continent, dans un autre temps, semblent avoir lu Borges ou n'avoir écrit que pour que quatorze de leurs mots se retrouvent dans les pages de ses livres.   Je crois avoir lu de lui cette citation de Virgile, peut-être même mot pour mot. Cependant, moi qui ai fatigué orgeuilleusement les livres de Borges, je n'ai pas été capable de retrouver la phrase, ni même la nouvelle. Comme en rêve, j'ai le souvenir diffus que c'était sur une page de droite, un peu en haut, et je vois presque encore le rythme des paragraphes, un saut de ligne qui se voulait dramatique, la caractère de l'édition. Lorsque je m'approche des mots, pourtant, ce que je redoute se produit : ils ne se précisent pas, ils s'échappent "comme l'eau dans l'eau". Il est tard et je dois aller me coucher en supportant de voir la citation voler sans page, sans nouvelle, sans livre, peut-être sans Borges, et je finis par craindre que cette phrase me soit venue une nuit que j'avais emprunté la porte d'ivoire, au cours d'un songe trompeur, qui m'aurait annoncé la fausse différence entre les vaines illusions et les songes véritables, sous la barbe consolante de la figure de Virgile.